1. |
Dix
06:54
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En instance, cette douleur me ravive des souvenirs,
autant pleurer,
simplement pour se croire hors d'atteinte.
Exutoire censé,
me montrant que je suis seul dans cette jungle,
hors de moi.
Ce sentiment de solitude morale m'exténue.
évadé (x4)
évadé de l'orage, je ne suis que perdu,
évadé de l'orage, retour dans ce monde déchu.
Préciser que l'histoire, de ce voyage détruit,
par cet espoir minable, n'est que supercherie méprisable.
Je me complait dans ce noir, me rappelant que je ne suis rien.
Désespéré, mais tellement bien.
Ce nuage grisâtre me ressemble tant.
L'idée que ce monde n'est que conception, irréelle, imaginaire,
tellement vide de sens,
Comme si nous n'étions que simple matérialisation,
de simples numéros, même pas voués à l'existence.
Aspirée, elle n'est qu'heureuse laissant mon enveloppe à terre,
perdue, ne sachant que faire. (x5)
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2. |
Onze
08:14
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Loin sans même l'envie de revenir, comme si l'idée de participer à cette communauté, me donnait envie de gerber.
Je me retrouve, si bien et si mal à la fois.
Perdu dans cette liberté si inquiétante, comme si j'étais seul.
Si bien et si mal à la fois.
Perdu dans cette liberté inquiétante, comme si j'étais seul,
seul, si bien et si mal à la fois.
Loin sans même l'envie de revenir.
Ce blanc manteau enveloppe comme un oiseau ses plumes,
me réchauffant le cœur, c'est bien le seul.
Sa couche épaisse me transforme, en homme heureux.
Tombant, naïvement sur "nos" terres, ces flocons éliminent,
le temps d'un instant ce goût d'amertume.
Douce est la chute et réconfortant est le but.
Pouvant m'allonger sur cet irréel bonheur, je m'imagine à la place de l'un d'eux, libre mais guidé par le vent.
Seul, mais en groupe, je préfère m'isoler.
Tomber dans cette clairière à l'abri de cet arbre dont j'ai traversé les branches.
Un rayon de soleil se faufile et caresse mon visage.
(Une mort rêvée, fondre les yeux illuminés.)
Je pars heureux, dans des bras doux, plus que ceux de la vie.
Terre, me voilà, enfin, moment où nous faisons qu'un. (x2)
Fini l'espoir, fini l'envie, les yeux séchés pour ne plus pleurer.
Ne plus croire, source des maux, source de rien.
Fini l'espoir, fini l'envie, les yeux séchés pour ne plus pleurer.
Ne plus croire...
Fini l'espoir, fini la peur, ne plus jamais croire à cette pensée cloisonnée.
Fini l'espoir, fini la peur, ne plus jamais croire à cette pensée...
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